Dépanneur DanCette ruelle était déserte. Et pour cause, les deux bouts de cette dernière étaient normalement fermés par une clôture de bois d’un mètre et demi de haut. Celle du Sud (et donc à sa droite) pouvait être ouverte pour laisser passer un camion de livraison. Il se retourna donc pour voir cette porte… qui était grande ouverte. Le camion de livraison qui était en retard ce matin même bouchait l’accès à la ruelle.
Les flocons de neige continuaient de tomber tranquillement du ciel. Un de ceux-ci tomba au dos de la main de Daniel, qui sentit aussitôt un vertige et un sentiment de fraicheur l’envahir. Le phénomène ne dura que quelques secondes et se calma aussitôt.
Il ne savait pas se qui s’était passé, et pour ne pas tomber, il s’était accoté dos au mur.
Il reprit son souffle.
Ce doit être un coup de fatigue. Toute cette situation me dépasse. Il se remit à marcher en direction du camion. Il s’approcha de la clôture pour regarder au travers. Il vit d’autres cannibales marcher de façon incertaine dans la même direction ; Le commissariat.
Daniel ne pouvait le voir mais il entendait de nombreux coups de feu provenir de la droite. Il décida donc d’escalader le camion pour mieux voir la situation. Pour mieux escalader, il mit son shotgun en premier sur le toit.
Arrivé en haut la vue était assez spectaculaire; des créatures par centaine se dirigeaient vers le commissariat. La police avait créé une barricade de voiture pour les empêcher de continuer. Les policiers armés, les créatures les plus proches s’en prenaient plein la gueule.
Je n’ai pas l’impression qu’il on le contrôle de la situation, mais au moins ils ont des armes, et je pourrais peut-être avoir des réponses à mes questions.À sa droite, un peu plus haut, il vit un balcon métallique pour le bâtiment d’à côté. Une série de balcons au même niveau pour chaque bâtiments allait l’aider à se rendre à la barricade s’en devoir marcher dans la rue.
Il lança son arme sur le premier balcon, et s’élança sur la rambarde du balcon le plus proche. Manquant de peu de tomber, son pied heurta une créature derrière la tête, la faisant tomber au sol. Se qui attira l’attention des autres. Il se dépêcha de se hisser au moment ou les premiers commençaient à tendre les bras pour l’attraper.
Arriver sur le balcon, il reprit son souffle, avant de recommencer l’opération avec le prochain. À chaque balcon, il devait se retenir par la rambarde pour ne pas tomber puisqu’ils étaient assez distancés.
Il y avait bien longtemps que je n’avais fais de l’exercice comme ça. Je suis déjà exténué!Les policiers le remarquaient sur le balcon le plus près d’eux et commencèrent à le mettre en joue.
"Ne tirez pas!" Cria Daniel en levant les mains au ciel.
Les policiers laissèrent aussitôt tomber pour s’attaquer aux créatures trop près d’eux.
Ils ont vite été persuadé que je n’étais pas l’un de ces monstres…Daniel reprit donc son shotgun et sauta du balcon pour atterrir sur le capot d’une des voitures de police qui servait de barricade.
"Descendez vite de là si vous ne voulez pas vous faire avoir!" Lui cria un des policiers, toujours occupé à tirer.
Daniel s’exécuta au plus vite et se retrouva au milieu de la barricade.
"Rentrez à l’intérieur et laissez nous faire le reste!" Lui dit un autre policier, en fessant un signe de tête en direction du commissariat.
Daniel ne voulait pas être dans leurs pattes, et décida donc de faire comme le policier lui disait. Il courra vers le vieux bâtiment de pierre à deux étages. Les portes ont été détruites et la neige avait commencé à recouvrir le sol à l’intérieur. Des cadavres étaient étendus sa et là sur le terrain devant le bâtiment. La police avait surement dû se frayer un chemin avant de pouvoir faire cette barricade. Mais combien de temps allait t’elle tenir?
Entrée du Commissariat